Le Pilotage automatique des trains du Métro de Paris
Le pilotage automatique des trains, fut expérimenté tout d'abord sur la Navette, Pré Saint Gervais-Porte des Lilas avec la MP51, puis étendu à quelques trains de la ligne 11, a été généralisée sur cette ligne en juillet-août 1967.
Le dispositif mis au point par la RATP et ses partenaires, Matra transports entre autres, ... assure la conduite intégrale du train avec le respect rigoureux de toutes les conditions de sécurité, sans aucune intervention manuelle, sauf en ce qui concerne le départ du train et la commande des portes.
La marche-type qui doit être observée par le train est matérialisée sur la voie par un ensemble de câbles inducteurs en forme de grecque protégés par un tapis posé sur un ensemble de planches fixées sur les traverses dont les redans successifs ont une longueur proportionnelle à la vitesse qui doit être celle du train en chaque point.
Cette grecque, alimentée sous la dépendance des relais de signalisation, (un programme vert, qui donne la vitesse normale et un programme rouge qui arrêtele train à environ 15 mètres du signal fermé.) est parcourue par un courant de 130 Hz à 135 Hz qui influence l'un des deux capteurs placés sous la traverse de la voiture A,NA ou centrale du train. Le courant induit, qui est amplifié, commande les équipements de traction et de freinage du train.
La marche et l'arrêt sont déterminés par l'alimentation ou la non alimentation de la grecque ; la mise en accélération ou en freinage est commandée par comparaison entre la vitesse réelle et la vitesse indiquée par la disposition des redans. L'arrêt en station est obtenu avec une précision de + ou - 1 m.
Ce système a été étendu à l'ensemble du réseau, sauf sur les lignes 3 bis, 7 bis et 10. Cependant, pendant les heures creuses, le conducteur peut choisir de piloter son train manuellement.
Avec Météor - mis en service le 15/10/1998 - (M14), le pilotage automatique est intégral, sans conducteur à bord.(Manless) -
La précision de freinage, grâce aux pneus, est de 25 centimètres, et encore !
La sécurité des voyageurs y est assurée quotidiennement non seulement par les automatismes mais aussi grace a une surveillance aussi bien informatique que humaine.
Pour les déplacements en Ateliers et les rapatriements, un pupitre de conduite est présent, mais non utilisé en service normal.
Il faut noter deux précédents, le Val mis en service à Lille en 1983 et Maggaly, le métro automatique à grand gabarit de Lyon mis en service en 1992. Mais également le VAL de Toulouse et de Rennes